top of page

The Animation Blog

Star Wars 212 : Le fan film Explosif de Hoplite Studio

Writer: animstarteranimstarter

Updated: Mar 8


star wars 212

Hoplite est un nouveau studio de VFX et d’animation 3D frappe fort, dès son lancement avec un fanfilm Star Wars réalisé par une équipe de passionnés.

Fidèle à l’esprit de la saga tout en affichant une qualité visuelle exceptionnelle, ce court métrage est bien plus qu’un simple hommage : c’est une véritable démonstration de leur capacité technique et artistique.


 

This article is also available in english.

 

Star Wars 212, le film:



Maurine merci de nous consacrer du temps et félicitations pour ce beau fanfilm !
Pour commencer, combien de personnes ont contribué au film ? Comment avez-vous réparti les rôles entre les équipes internes et les freelances ? Combien de temps a duré la réalisation au total ?

Hoplite est une petite structure, et à l’exception de l’équipe de gestion, tout le monde a travaillé bénévolement, abordant ce projet comme une aventure personnelle. En ce qui concerne la répartition des rôles, chaque artiste s’est concentré sur sa spécialité tout en s’adaptant à d’autres tâches selon ses compétences.


Le projet a été supervisé par l’un des cofondateurs, qui a pris en charge la réalisation, la coordination de l’équipe ainsi qu’une grande partie du modeling, du rigging et de l’animation. Les autres artistes ont supervisé leur domaine de compétences du texturing au rendu final.

De mon côté, j’ai principalement contribué à la gestion du planning, à l’organisation générale et aux aspects marketing.


Au total, nous étions 14, incluant le compositeur, mais ce chiffre variait en fonction des étapes de production. La réalisation du court-métrage s’est étalée sur environ 1,5 an.



star wars 212 Hoplite Studio


 

J’imagine que le pipeline a été un peu personnalisé ?
Avez-vous mis en place dès le début un pipeline solide et réfléchi en amont, ou celui-ci a-t-il évolué au fil du temps ?

Le pipeline n’a pas énormément bougé avec le temps, étant donné que les artistes sont dans différents pays il a fallu trouver une solution avec une capacité de stockage importante et une vitesse de téléversement et de partage rapide. Nous avons donc opté pour le cloud qui nous permet cette utilisation fluide qui s’adapte au besoin de notre production. C’est une architecture très simple mais efficace.


Ce projet nous permet aussi de voir quels outils doivent être mis en place pour une production encore plus fluide, nous travaillons déjà sur leur déploiement !


 

Avez-vous suivi la recette classique: storyboard, prévisualisation, production, postproduction; ou avez-vous adopté une approche différente ?

star wars 212 Hoplite Studio

Nous avons démarré par un storyboard, rapidement suivi par la phase de layout. Cependant, ce projet a nécessité de nombreux allers-retours entre le layout, l’animation et la validation des plans pour le montage. Chacun a pu donner son avis tout au long du processus.

Cela nous tenait à cœur, car ces échanges ont permis d’identifier ce qui fonctionnait ou non dans le film, tout en l’enrichissant avec les idées et les envies de toute l’équipe. Le montage final a été entièrement figé lors de l’envoi des séquences au compositeur musical.



 

Quels ont été les principaux logiciels utilisés ? Dans quels contextes et pourquoi les avez-vous choisis ?

La liste des outils utilisés est longue !

Pour le modeling, le rigging et l’animation, nous avons principalement utilisé Maya, avec un peu de Motion Capture grâce à Move.ai et Motorica pour certaines bases d’animation. Concernant les environnements, le choix entre 3DS Max et Maya a été laissé à la préférence des artistes.


Les textures ont été créées avec Substance, tandis que Houdini a été essentiel pour les FX. Pour le lighting et les rendus, nous avons combiné Blender et Houdini. Enfin, le compositing a été réalisé sur Nuke, et le montage sur DaVinci Resolve.


Bien que ces logiciels soient couramment utilisés en production, le choix de Blender pour le rendu mérite d’être souligné. Gratuit, complet, rapide et facile à déployer, il s’est révélé être un atout majeur. De son côté, Houdini a brillamment complété le workflow pour les rendus complexes des effets visuels.


star wars 212 Hoplite Studio

 

Côté prod, avez-vous utilisé des outils de suivi classique tels que Flow ou Kitsu? Ou bien avez vous été plus exotique avec Google sheet ou Miro par exemple?

Ce fanfilm n'ayant pas de budget de production, nous sommes restés basiques en utilisant un Google Sheet pour le suivi de production.


star wars 212 Hoplite Studio

 

Peut-on voir des éléments de préproduction comme des moodboards, des dessins, ou d’autres références visuelles ? 

Oui, voici quelques images du storyboard. Nos références s’inspirent évidemment de l’univers Star Wars dans son ensemble, qu’il s’agisse des films, des concepts arts originaux, des jeux vidéo ou encore des séries animées.

Nous avons également été influencés par le travail de Syama Pedersen sur son projet Astartes, particulièrement en ce qui concerne les cadrages et le rendu visuel.

star wars 212 Hoplite Studio story board

star wars 212 Hoplite Studio story board

star wars 212 Hoplite Studio story board


 

Pour chorégraphier les plans, avez-vous filmé des références ?

On a filmé quelques références, principalement pour étudier les aspects biomécaniques de certaines animations plutôt que pour chorégraphier les plans. La mise en scène des plans, quant à elle, a surtout été travaillée à partir de références existantes.


 

Avez-vous créé les environnements en fonction de l’animation souhaitée ou l’environnement a-t-il guidé le placement des personnages et des caméras ?

Tout dépendait du plan. Pour les premières séquences, un décor de base assez vaste a été créé, permettant à l’animation des vaisseaux de s’adapter à cet environnement. Pour les plans rapprochés qui suivaient, nous avons davantage joué avec le cadrage et repositionné les éléments du décor en fonction de l’animation souhaitée.

Par exemple, si un trooper devait sauter sur un objet, il nous suffisait de l’ajouter au décor pour correspondre à l’action. Cette approche flexible nous a permis d’ajuster chaque scène pour obtenir le rendu précis que nous recherchions.


En ce qui concerne les références, les animateurs ont tourné de nombreuses prises, mais ont également regardé certaines séquences de droïdes en boucle pour rester fidèles à l’animation d’origine.



star wars 212 Hoplite Studio

 

Nous avons la chance d’avoir ce superbe breakdown :




C'est un shot impressionnant ! On voit clairement l’évolution de l’animation, entre le layout et le rendu final.Le personnage utilise son jetpack pour gagner en hauteur, ce qui ajoute du dynamisme et renforce l’aspect épique de la scène.
Comment cette modification est-elle venue à l’esprit de l’équipe ? À quel moment de la production cette idée a-t-elle été intégrée ?

Le choix du jetpack a été établi dès le début. Après deux ou trois tests de layout, nous avons remarqué que ce plan manquait de dynamisme. Cody a toujours eu un jetpack, pourtant jamais exploité dans l’univers Star Wars, et nous tenions absolument à le mettre en valeur. Ce plan était l’occasion idéale. La réaction des fans face au jetpack dans le teaser a été extrêmement enthousiaste !



 

Tu as également mentionné l’utilisation de Mocap. Avez-vous eu recours à des logiciels comme VirtuCamera pour les mouvements de caméra “épaules” ou avez vous animé la camera en keyframe ?

Les caméras sont entièrement animées en keyframe, avec l’ajout de noise et de shakecam pour renforcer l’illusion d’une prise de vue à l’épaule. La motion capture a été utilisée comme base pour certaines animations de personnages grâce à Move AI.



 

Les lasers fusent dans tous les sens ! Comment avez-vous géré cet aspect ? Avez-vous utilisé un système de particules ou animé la géométrie directement ?

Nous avons mis en place deux systèmes distincts pour gérer les tirs de laser, entièrement réalisés dans Houdini. Le premier génère aléatoirement des particules sur chaque arme des droïdes, celles-ci étant projetées dans la direction du canon. Le second repose sur le même principe, mais avec un système de contrôle on/off permettant de keyframer précisément les tirs. Cela nous offre à la fois un rendu dynamique et un contrôle plus précis sur l’animation des séquences de combat.



 

Sur ce shot, quel a été votre plus gros défi technique et pourquoi ?
star wars 212 Hoplite Studio

Le plus grand défi réside dans la richesse des effets spéciaux : tirs, fumées, feux, effets du jetpack, etc., ce qui a entraîné des temps de rendu assez gourmands en ressources.

Le second défi, qui concerne l’ensemble du projet, porte sur le rendu des différents layers. Nous avons utilisé Blender, Maya et Houdini pour calculer les images, et certains paramètres, comme le motion blur, ont été difficiles à gérer car chaque moteur de rendu traite ce paramètre différemment, ce qui peut créer de légères différences entre les rendus et rendre l'assemblage plus complexe.

Pour ce plan en particulier, nous avons dû gérer de nombreux layers pour les personnages, les effets spéciaux et autres éléments, ce qui a entraîné un travail de rendu particulièrement minutieux.


 

Où peut-on vous suivre et voir vos réalisations ?

Vous pouvez nous suivre sur instagram et LinkedIn pour les nouvelles du studio et de production et pour nous écrire hoplitevfx@gmail.com.

Encore une fois bravo, en tant qu’animateur c’est toujours encourageant de voir qu’un groupe d’artistes passionnés va jusqu’au bout de ses rêves en ouvrant un studio! Je vous souhaite de beaux projets à venir (Et je sais que certains sont déja en cours 😉 )

Yorumlar


© 2023 by AnimStarter.com

How to learn animation, where to start.
A complete guide to start animation.

  • Instagram
  • LinkedIn
  • YouTube
bottom of page